Après près de 50 ans de bons et loyaux services, les Américains de KISS sont actuellement en pleine tournée d’adieux intitulée End Of The Road. A cette occasion, ils étaient de passage au Sportpaleis d’Anvers pour une treizième et ultime date belge. Récit d’une leçon qu’on n’est pas prêts d’oublier !
Initialement prévu à 21h, il est 20h50 lorsque les lumières s’éteignent dans la salle anversoise et que le concert commence au son hurlant de Rock and Roll de Led Zeppelin. On entend ensuite, caché derrière l’immense rideau flanqué du logo du groupe, Gene Simmons scander « Antwerp, you want the best, you got the best! (Anvers, vous voulez le meilleur, vous avez le meilleur) » avant que le morceau de tissu ne tombe pour dévoiler le groupe descendant du plafond sur leurs plateformes. Epatante intro. Les rockeurs, toujours maquillés et déguisés comme depuis leur débuts, entonnent d’entrée de jeu un Detroit Rock City agrémenté de pyrotechnie. KISS frappent très fort dès le début et ça ne redescendra plus une seule fois pendant deux heures haletantes.

KISS, c’est la définition même du glam rock ; paillettes, exubérance et grosses guitares qui les confondent avec le hard-rock des 80’s. Et ça, ils l’ont parfaitement démontré au Sportpaleis parfois un peu trop mou face au show de folie qui se dressait devant ses yeux et la setlist parfaite qui faisait véritablement office de best-of de la carrière du groupe (I Was Made For Loving You, Love Gun, Lick It Up, God Of Thunder…). Guitare qui tire des étincelles pour Tommy Thayer, piano qui sort du sol et batterie qui s’élève pour Eric Singer, tyrolienne pour Paul Stanley ou encore la mythique bouche en (faux) sang en plein solo pour Gene Simmons, la promesse du show à l’américaine a été plus que tenue par les Américains. Et que dire du final fabuleux sur le légendaire Rock and Roll all Nite et son mélange de flammes et de confettis ? Rien n’a été laissé au hasard sur cette tournée d’adieux qui permet aux New-yorkais de partir par la très grande porte.
Ce n’est plus un secret pour personne, KISS, c’est aussi un concours d’ego avec des personnalités fortes aux propos parfois polémiques (non Gene, le rock n’est pas mort, ouvre les yeux et les oreilles) mais l’espace de deux heures, ces « polémiques » ont été écartées pour offrir au public belge un concert « awesome » comme l’a dit plusieurs fois Paul Stanley.

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