De la sueur et des tripes avec Stick To Your Guns. L’affiche de ce 18 novembre au Trix avait tout pour nous faire passer un moment intense et elle n’a clairement pas failli à ses promesses. Retour sur une soirée déjantée, qui nous a laissé quelques bleus sur le corps.
Tous les fans de punk hardcore vous le diront: l’affiche de vendredi dernier avait tout pour être parfaite. Soul Blind pour démarrer la soirée en douceur, Landmvrks pour faire monter la température, Knocked Loose pour faire exploser la salle et Stick to your guns pour enfoncer le clou. Fait amusant: les deux grosses cylindrées de la soirée que sont Knocked et STYG ont déjà tourné ensemble il y a deux ans… mais en inversant les rôles.
C’est en tout cas une pure soirée testo et gros bras qui nous a été proposée et, il faut le dire, c’est précisément ce que l’on attendait. On regrettera le passage bien trop court des Français de Landmvrks, assez couillus pour coupler un set survitaminé au son rap qu’est Visage, d’ailleurs écrit dans leur langue maternelle et pourtant très apprécié du public. Mais, malgré cette mise en bouche de qualité, c’est toutefois Knocked Loose qui mettra tout le monde d’accord et nous fera rentrer dans le vif du sujet en cette froide soirée de novembre.
C’est toute leur colère qu’ils déverseront dans cette grande salle overbookée du Trix. Et ce n’est pas la première fois : passée par cette même salle pas plus tard qu’en 2019, cette joyeuse bande du Kentucky est réputée pour son ambiance survoltée et ses mosh-pit surchauffés. L’occasion pour le public de, lui aussi, se vider de sa colère ou tout simplement du stress de la semaine à coup de headbangs bien placés. Le ton était donné, et l’ambiance n’a pas baissé d’une once pendant 50 minutes… On en a littéralement pris plein la tronche, et si le chant n’est franchement pas leur point fort, Knocked Loose a pourtant réussi à rassembler le public, en choeur et en coups de poing, dans une salle pleine à craquer.
A l’arrivée de Stick to your guns, il n’aura pas fallu plus d’une micro-seconde à Nobody pour que les hostilités reprennent. Les classiques s’enchaînent, les circle-pit se perdent sur Married To The Noise, We Still Believe ou encore Nothing you can do to me. 1h05 de show, de sueur, de crowdsurfing et d’échanges ont permis de parachever cette soirée sur une note bien huilée. Rien de surprenant dans cette setlist qui rassemble sur les « tubes » et s’aventure dans les nouveautés sans trop pousser. On en ressort des bleus sur les bras, la tête qui tourne et le sourire aux lèvres.
L’affiche du jour promettait d’être incroyable. Elle a été plus que ça. Elle était tout simplement parfaite.
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