Forest National bleu de Jack White

S’il fallait retenir deux génies absolus du rock contemporain, ce serait indiscutablement Damon Albarn et Jack White. Ce dernier se produisait ce samedi 16 juillet à Forest National et bien entendu, on y était !

Faut-il encore présenter Jack White ? A priori, on voudrait vous répondre que non. The Raconteurs, The White Stripes ou encore The Dead Weather, c’est lui. L’hymne des stades Seven Nation Army, c’est lui aussi ! Cependant, en voyant Forest National en mode club sans être sold out, on est en droit de se demander où ça a merdé. Là où White soulevait la Main Stage de Glastonbury en juin dernier, il peine à remplir une salle de 8000 personnes en Belgique. La faute au beau temps ? Au fait d’ouvrir une salle de concert un 16 juillet ? Allez comprendre… Bref, passons à la soirée proprement dite parce qu’on en a pris plein les yeux et plein les oreilles !

En première partie, Equal Idiots, duo belge assurément rock, ont mis le feu. Rappelant parfois les glorieuses heures des White Stripes, les deux néerlandophones ont su se mettre le public dans la poche. Rappelant quelque peu Arno dans ses interventions, Thibault maîtrise déjà les codes de la scène belge en parlant néerlandais, français et anglais. Une excellente découverte ce soir !

C’est à 21h15 pétantes que les lumières de la salle se sont éteintes et que le rideau bleu s’est allumé pour laisser place à un jeu d’ombres laissant apercevoir Jack White et ses musiciens lancés sur Taking Me Back, morceau issu de Fear Of The Dawn, premier album du rockeur sorti cette année (un second arrive déjà ce 22 juillet). Le ton est donné, ce soir sera rock’n’roll. Pendant près d’1h45, le chanteur-guitariste va donner de sa personne tout comme ses excellents musiciens. D’habitude plutôt réservé et taiseux sur scène, White, cheveux bleu turquoise, va ce soir montrer son plaisir d’être sur scène, se montrant souriant et échangeant avec le public qui lui rend cette ferveur. Il nous montrera également ses talents de musicien qui ne sont plus à prouver en 2022. C’est précis, fort, puissant. On ne peut rien reprocher à ce mec, si ce n’est de nous complexer.

Et que dire de la setlist ? Le natif de Detroit a su aller piocher le meilleur de toute sa carrière dans l’ensemble de ses projets. Lazaretto, The Hardest Button to Button, Fell In Love With A Girl, Steady As She Goes pour ne citer qu’eux ont retourné la salle bruxelloise dans une soirée qui s’est clôturée sur l’imparable et inimitable Seven Nation Army et ses célèbres « Pooooo polopopopoooo pooooo » pour mettre tout le monde d’accord.

Même si la salle n’était pas remplie ce soir, le public était chaud pour 8000 personnes et Jack White avait l’air comblé à la fin de ce concert qui nous a mis une grosse gifle. Peu d’artistes sont en mesure d’égaler le talent et l’intelligence de White et on se sent honorés d’avoir pu assister à ce moment.

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