Le mois de décembre est là, winter is coming diront certains, mais pour nous c’est surtout l’heure du bilan de cette année 2018. Pour ce premier volet, retour sur les artistes belges qui ont marqué la rédaction.
Lauryn :
Oscar and The Wolf. Notamment grâce au dernier album et tout simplement pour la qualité du show qu’il a donné à Anvers le 27 octobre dernier. Max Colombie a vraiment du talent et on retrouve avec plaisir une voix similaire sur scène à celle de l’album.
Priscilla :
Mustii. En pleine ascension, le jeune chanteur est certainement l’artiste le plus complet découvert cette année. Troquant sa casquette d’acteur, avec laquelle il excellait déjà, contre celle de musicien, le jeune Bruxellois et ses airs androgynes nous transporte dans un univers unique, dont lui seul détient le secret. Particulier, neuf, innovant. Mustii a encore de belles années devant lui. Son album 21th Century Boy nous en a assuré il y a de ça à peine plus d’un mois.

Antoine :
Angèle. La jeune artiste a, sans l’ombre d’un doute, soufflé un vent nouveau sur la scène musicale belge. Véritable machine à tubes, son premier album Brol est savoureux, sociétal, réfléchi et mature. Avec une tournée à guichets fermés prévue pour 2019, il ne fait pas l’ombre d’un doute que vous entendrez encore parler d’elle pendant des longs moments.

Guillaume :
Jasper Steverlinck. Un artiste simple, vrai qui maîtrise sa carrière solo de main de maître depuis l’arrêt du groupe Arid (que l’on vous recommande également). Night Prayer, sorti en en début d’année, est rempli d’émotions et se révèle au fur et à mesure des écoutes. Il est, sans aucun doute, l’une des plus belles voix de notre plat pays.
Vicky :
Roméo Elvis. De son vrai nom, Roméo Johnny Elvis Kiki Van Laeken (ceci n’est pas une blague) a su me prouver que la Belgique regorge de talents dans d’autres styles musicaux que la techno et l’electro. De plus, il m’a fait aimer le rap. J’écoute toujours d’une oreille attentive ses textes, qui me semblent beaucoup plus travaillés et sensés que ceux sur lesquels j’avais basé mes clichés négatifs sur ce genre musical (en exemple 300, Ma Tête, Nappeux). Puis si tu connais Roméo Elvis, tu connais évidemment toute sa clique : Caballero et Jeanjass, L’Or du Commun, Angèle, etc. C’est chaque fois un plaisir de découvrir de nouveaux artistes qui changent l’opinion que tu portes à l’égard de leur « communauté ».

Emma :
Angèle. Elle apporte un petit vent de fraîcheur sur le paysage musical belge et elle fait parler d’elle au-delà des frontières de notre pays. Mention particulière également pour Alice On The Roof et Malade, son album en français.

Christine :
Entering Polaris, fondé par Tom « Tee » Tas, guitariste aux multiple projets (Thorium, Quantum Fantay, Neo-Prophet). Godspeed est le premier d’un double album concept de power metal progressif assez classique. Avec le batteur Vincent Van Kerckhove et une belle brochette de neuf chanteurs et chanteuses comme Björn Strid (Soilwork), Thomas Vikström (Therion), ou Audrey Dandeville (Irradiance), l’aura d’Ayreon se fait fortement sentir. Sans révolutionner le genre, l’écoute reste agréable et laisse en appétit pour la suite.
Simon :
Claire Laffut. C’est une artiste qui a plusieurs cordes à son arc : mannequin, conceptrice de tatouages éphémères et j’en passe. Du haut de ses 23 ans, elle délivre, dans son premier EP Mojo, une maturité artistique et musicale étonnante. Ses compositions aux accents pop sont tantôt un rien provocatrices (La Fessée), tantôt dansantes et efficaces (Mojo) restent gravées en tête pour un bon moment. Claire Laffut est plus convaincante que jamais de par sa sincérité sans ambages.