Halestorm signait un retour dans la petite salle du Den Atelier ce mardi 18 juin. Si le groupe américain est plutôt méconnu de la scène luxembourgeoise, c’est un concert qui valait pourtant le détour à quelques détails près. Et comme d’habitude, on vous partage notre ressenti avec ces quelques lignes.
Penchons-nous d’abord sur le groupe qui a assuré la première partie : Goodbye June, qui nous apporte un rock de Nashville, Etats-Unis. Le moins qu’on puisse dire est qu’on a disposé de 30 minutes pour apprécier une belle découverte. Le style du groupe est classique mais leurs compos ont suscité notre intérêt. On découvre un rock tantôt agressif avec Man Of The Moment, tantôt enjoué avec Daisy. On vous recommande vivement d’aller faire un tour sur leur chaîne YouTube.

C’est aux alentours de 21h00 qu’Halestorm est apparu sur scène. Devant eux se tiennent debout environ 400 personnes, la salle est donc à moitié remplie. Cela n’a pas démotivé le groupe de performer avec une certaine hargne, en particulier la chanteuse Lzzy Hale (ceci n’est pas une faute d’orthographe). Elle a vraiment fait preuve d’énergie et de puissance, et a délivré une performance vocale très impressionnante par moment. Guitare électrique à la main, elle confirme qu’il n’y a pas que les mecs qui en ont dans le pantalon. Composée en plus d’un guitariste, d’un bassiste et d’un batteur, la formation s’est bien défendue sur scène.

Là où ça coince, c’est au niveau de la performance dans sa globalité, et non dans l’individualité de chaque musicien. En effet, on a l’impression qu’au bout d’un certain moment, le concert suit un schéma cadré : morceau – solo de guitare – morceau – solo de guitare – morceau – ah tiens, solo de batterie. Des solos à gogo ! Sauf qu’à force, tout se ressemble et on se lasse plus vite qu’on ne l’aurait imaginé. Cependant, on laisse des points à Halestorm pour sa setlist équilibrée entre dernier album et hits avec des titres tels que Amen, Vicious, et I Miss The Misery.

En fin de compte, Halestorm représente un bon combo entre féminité et férocité. Aspect particulièrement renforcé par le fait que le public présent ce soir-là était majoritairement féminin. Du coup, désolés, mais on est obligés : Girls Power !