Les Nuits Botanique battent actuellement leur plein à Bruxelles. Nous sommes allés y faire un tour ce 10 mai pour une soirée pleine de douceur avec, en tête d’affiche, SYML.
Condore, c’est le projet de Leticia Collet (pianiste de Dan San et Antoine Wielemans entre autres). Ici, aucun problème à plonger dans le monde fantastique proposé par la chanteuse. Venue présenter son album Winding Whispers, Condore nous a offert un set onirique aux frontières entre « Edward aux mains d’argent » et « Alice au pays des merveilles », comme si Danny Elfman et Lewis Caroll avaient eu un enfant (dans leurs univers, ce serait parfaitement possible). La douceur de ce (trop court) set a fait l’effet d’un shot de velours pour nos tympans, comme pour nous emmener dans un monde que nous ne connaissons pas et auquel nous ne pouvons accéder que par la voix de Leticia. Ce soir, nous étions là où les mots se boivent autant qu’ils s’écoutent. Un concert pur et doux.

Mais celui que beaucoup de monde attendait ce soir, c’était évidemment SYML. Entré sur scène avec une reprise de Here Comes the Sun des Beatles, le chanteur américain a poursuivi dans la lignée de Condore avec un set rempli de douceur (finalement le maître mot de le soirée). Pendant 1h15, Brian, et ses deux excellents musiciens, va piocher dans son répertoire des anciens et nouveaux morceaux qui ont véritablement ravi le jardin Botanique, mais aussi une excellente reprise de Mr. Sandman de The Chordettes. Il s’arrêtera même entre deux chansons pour laisser le public lui poser deux, trois questions. Et c’est évidemment sur le culte et dernier morceau de la soirée, Where’s My Love, que la foule a explosé (tout en retenue toujours). Réservé mais généreux, c’est ainsi qu’on qualifiera ce concert de SYML.

Vous l’aurez compris, cette soirée très acoustique nous a apporté son lot de douceur et d’imaginaire avec des univers très singuliers. Un peu de feel good dans ce monde de brutes, c’était finalement ce dont on avait besoin en ce moment.